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" Lorsque le besoin d'EPI [équipements de protection individuelle] a augmenté simultanément dans de nombreux pays début 2020 du fait de la COVID-19, le manque de marchés organisés a pu favoriser les marchés parallèles. L'écart entre offre et demande s'est ensuite atténué : les producteurs locaux ont été incités à développer leur production, les importations depuis certains pays ont alimenté l'offre et des productions alternatives (masques barrières, impression 3D…) ont vu le jour.
(...)
Parmi les millions d'imprimantes 3D dans le monde, si 100 000 sont mobilisés pour produire, par exemple, des visières, et qu'une heure est nécessaire pour produire une unité, 2,4 millions de visières (réutilisables) peuvent être produites chaque jour. Il faudrait moins de 3 semaines pour équiper tous les médecins, infirmières et sages-femmes du monde (environ 40 millions selon l’OMS). Si l'impression 3D n’a pas vocation à remplacer la production traditionnelle, elle peut la compléter utilement, notamment en cas d'urgence... "
Auteurs
- Jean-Charles Bricongne (AMU / FEG / Banque de France)
- Gilbert Cette (AMU / FEG / AMSE / Banque de France)
- Pamela Lustig (CIM)
- Arnau Valls-Esteve (Sant Joan de Déu enfants Hôpital)
- Felip Fenollosa (ETSEIB)
- Sheila Gonzalez- Mardones (UB)
- Antonio Aranzana Navarro (BCN3D)