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La part des personnes âgées de 65 à 74 ans qui sont en emploi est en forte croissance depuis 10 ans, même si elle ne représente encore que 5 %de cette classe d’âge. En comparaison avec les inactifs dumême âge, les actifs occupés entre 65 et 74 ans sont plus souvent des hommes, en bonne santé, plus diplômés et résidant dans l’agglomération parisienne. Les cadres salariés, mais aussi les indépendants et les agriculteurs sont surreprésentés dans ce groupe.
Comparés aux 60-64 ans en emploi, les actifs occupés entre 65 et 74 ans sont plus souvent indépendants et plus fréquemment à temps partiel quand ils sont salariés ; qu’ils soient salariés ou indépendants, leurs revenus d’activité sont plus faibles en moyenne.
Parmi les 65-74 ans en emploi, 70 %perçoivent également une pension de retraite ; ceux qui n’en perçoivent pas en parallèle sont plus souvent immigrés, de sexe féminin, en bonne santé et résidant dans l’agglomération parisienne. L’emploi de ces non-cumulants se distingue principalement par une durée de travail plus importante : 78 % sont à temps complet (contre 32 % pour ceux qui perçoivent une pension de retraite). Quatre profils types de personnes en emploi après 65 ans se dégagent : les employées peu diplômées à temps partiel, les très diplômés et très qualifiés urbains, les commerçants et enfin les agriculteurs âgés.
Enfin, parmi les déterminants extra-financiers qui sont associés à la décision de rester en emploi au-delà de 65 ans pour ceux qui étaient encore en emploi à cet âge, le non-salariat, l’absence de limitation dans les activités habituelles, la poursuite de l’activité du conjoint ou encore la faible différence d’âge avec le conjoint se détachent comme les facteurs explicatifs les plus significatifs.
Les conditions d’exercice de la médecine générale connaissent des évolutions importantes. Le paiement à la performance, généralisé depuis 2012, et la coopération avec les infirmiers, pratique encore à un stade essentiellement expérimental, sont deux dispositifs emblématiques.
La quasi-totalité des médecins interrogés à la fin 2012 dans le cadre du panel de médecins généralistes de ville déclarent avoir adhéré à la Rémunération sur objectifs de santé publique mise en place par l’Assurance maladie en janvier 2012, et 80 % d’entre eux pensent pouvoir en remplir la majorité des objectifs. En revanche, ils sous-estiment nettement la rémunération qu’ils pourraient percevoir grâce à ce dispositif.
Un tiers d’entre eux se déclarent favorables à des coopérations avec un infirmier sur une ou plusieurs tâches. Cependant, ce résultat est très sensible au mode de financement d’un tel dispositif : la coopération est nettement plus acceptée (dans les deux tiers des cas) dans un scénario où l’auxiliaire médical serait entièrement rémunéré par un forfait extérieur. Les tâches qui relèvent des compétences réglementaires du médecin telles que les prescriptions seraient moins volontiers déléguées à un infirmier, contrairement aux actes d’éducation thérapeutique ou de surveillance de la tension artérielle
Les conditions d’exercice de la médecine générale connaissent des évolutions importantes. Le paiement à la performance, généralisé depuis 2012, et la coopération avec les infirmiers, pratique encore à un stade essentiellement expérimental, sont deux dispositifs emblématiques.
La quasi-totalité des médecins interrogés à la fin 2012 dans le cadre du panel de médecins généralistes de ville déclarent avoir adhéré à la Rémunération sur objectifs de santé publique mise en place par l’Assurance maladie en janvier 2012, et 80 % d’entre eux pensent pouvoir en remplir la majorité des objectifs. En revanche, ils sous-estiment nettement la rémunération qu’ils pourraient percevoir grâce à ce dispositif.
Un tiers d’entre eux se déclarent favorables à des coopérations avec un infirmier sur une ou plusieurs tâches. Cependant, ce résultat est très sensible au mode de financement d’un tel dispositif : la coopération est nettement plus acceptée (dans les deux tiers des cas) dans un scénario où l’auxiliaire médical serait entièrement rémunéré par un forfait extérieur. Les tâches qui relèvent des compétences réglementaires du médecin telles que les prescriptions seraient moins volontiers déléguées à un infirmier, contrairement aux actes d’éducation thérapeutique ou de surveillance de la tension artérielle
The corona pandemic has created a health and economic crisis without modern parallel. As it hit affected countries ill-prepared and spread quickly within the EU, member states had to adopt more interventionist approaches than ever before – particularly in the areas of fiscal and monetary policy, labor markets and redistribution, and industrial policy. EU member states started controversial discussions about how to support those that were hit particularly hard. This debate has become a litmus test for solidarity in the world's richest bloc of nations.
The decisions and measures taken in each country and at the European level will set the course for economic development in the coming years and shape the countries' long-term prospects for decades to come. This EEAG policy brief is a supplement to the group's usual annual report. The authors examine the various effects of the crisis, how Europe can react effectively and how political measures should evolve as the pandemic subsides. In addition, the authors analyze how an efficient supranational insurance mechanism might look like.
This year‘s report addresses the future role governments and the challenges they are confronted with in post-pandemic times. It takes a broader perspective and relates the current situation to economic and political developments since the 1970s and examines whether and how the role of governments will change after the Covid-19 crisis.